OUBLIETTE
Ce matin, tu m’avais promis d’appeler,à dix heures !
Oublié, je fus déçu, boudeur,de mauvaise humeur !
Dois-je penser, démériter cette belle promenade ?
Dois-je souffler, au cœur, pour qui battre la chamade ?
Dois-je véhiculer, écrivant, étalant mes jérémiades ?
Ce ne sont des geignements, chère mie Nadnad !
Mais reproches au « Palmier », et des œillades.
Qui aime bien châtie bien, doux cœur en jade !
Je songe à ce grand palmier, qui par modestie,
Se plie, saluant, bénissant le sable qui le nourrit .
De ta grandeur, ton amabilité et ton engouement,
Trembles, chamérops t’envient jalousement !
L’un peuplier, jonchant les allées des amants,
L’autre palmier nain, sans dattes;deux manants !
Désolé, Nadnad , j’oublierai dés hui, ce joli nom !
Sans rancune, Palmier, souviens-toi maintenant,
Que rimant ces vers, mes lèvres touchent la coupe,
Pleine de l’élixir, alcoolat , cru du Guadalupe .
Je m'amuïs , les yeux béats, tels une soucoupe !
Salé, le 08.11.07 à 14h30 de relevée