Salé le 08 Sptembre 2005.
Dans une lettre ,datée du 20 juin 1733,Voltaire revendique hautement,quoique en termes mesurés,une de ces libertés essentielles pour laquelle il ne cessa de combattre pendant toute sa vie.Cette lettre est adresée à un premier commis de la laibairie,c a d à un haut fonctionnaire de l administration qui etait chargée d appliquer les reglements tracassiers auxquels etaient assujettis l impremerie et le commerce du livre.
Debut de citation:
Puisque vous etes,Monsieur,à portée de rendre service aux belles- lettres,ne rognez pas de si prés les ailes à nos écrivains,et ne faites pas des volailles de basse-cour de ceux qui,en prenant l essor,pourraient devenir des aigles;une liberté honnete élevève l esprit,et l esclavage le fait ramper.S il y avait eu une inquisition littéraire a Rome,nous n aurions aujourd huini Horace,ni uvenil,ni les oeuvres philosophiques de Ciceron.Si Milton,Dryden,Pope et Loke n avaient pas été libres,l Angleterre n aurait eu ni poetes ni des philosophes:il y a je ne sais quoi de turc à proscrire l imprimerie:et c est la proscrire que la trop gener./.Fin de citation.