Salé, le 08 septembre 2005 a 15h25 de relevée.(En plein journée de Ramadan,sans café ni Winston)
L' histoire de ce jour relate celle d 'un couple vivant harmonieusement dans la région d’El jadida.
Hadj Bouchaib, cultivateur,propriétaire d'un grand terrain ,bien travaillé et planté d 'arbres fruitiers. Des espaces sont réservés pour la semence du blé, de l' orge, du seigle et du mais. Un terroir est consacré aux beaux coteaux de vignes pour le cépage. Une étable où sont gardées avec soins de belles vaches Néerlandaises importées, dont la grande quantité de lait est fournie à la coopérative régionale.
Cette année, Hadj Bouchaib, a fait bonne récolte et bonne recette. Sa femme bien que contente de ce résultat, craignait l’égarement de son époux. Il peut être tenté par la polygamie ,se remarier avec une plus jeune. Au fond d’elle-même, elle sait que son mari est tant convoité par les jeunes et moins jeunes filles du patelin.
Un jour de semaine, le moussem Moulay Abdellah approchait, elle vit son mari déambulant, de moindre humeur.Elle était triste, mais ne l affichait pas .Elle était inquiète, mais faisait la comédie .Elle dit à son mari :
-Pourquoi, cette physionomie et cet air de malchance ?
-C est bientôt la fête, je m’ennuie déjà !
-Achète-toi un beau cheval pour la fantasia. Ne m’as-tu dis pas que tu aimes ce genre de sport traditionnel?
Deux jours après Hadj Bouchaib acheta un superbe cheval de race arabe ! Avec sa femme et ses enfants ils partent au moussem et y passent deux semaines de joies et de gaieté. Il fut un cavalier tant envié et complimenté. Il dépensa ses économies et sa famille ne manqua de rien durant ces festivités. A la soirée de clôture du moussem, ils regagnent leur domicile ,contents et heureux !
Deux mois plu tard, c' est la période des labours, des engrais, des semences et des dépenses !
Hadj regardait avec soupir son voisin travaillant son lopin de terre !Une vie de torture continuelle s 'empara de lui.Il regretta ses extra du moussem. Sa femme le voit et sait qu' il est triste et dans le besoin Elle lui dit avec malice:
- Tu n’as qu à vendre le cheval !