Immigration
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë , prononce un discours avant de déposer, le 1er Mai 2006, une gerbe sur le pont du Carrousel à Paris, à la mémoire de Brahim Bouarram, jeune Marocain jeté dans la Seine par des manifestants issus du cortège du Front national en 1995 et mort noyé.
Dernièrement, j ai lu une historiette , narrée par René Guillet , dont l acteur est Michel, un jeune
garçon de Marseille voulant voyager le siècle
dernier. Il se cache dans un bateau. Pendant la traversée, un marin le découvre et le conduit dans la cabine du capitaine. Celui-ci vieux de sa voix sèche,s adressa à Michel
- Qui t’a aidé à monter à bord ?
- Personne !répondit Michel, la voix tremblante.
- Appelle moi-moi commandant.
- Personne commandant.
- Pourquoi es-tu à mon bord ?Eh bien réponds !Ou comptes-tu aller ?
- Au Maroc, commandant.
- Voyez-vous ça ! Au Maroc ! Regarde-moi dans les yeux. Bon. Et toute la vérité. Compris !
- Oui, commandant.
- Alors pour commencer, pourquoi as-tu abandonné ta famille ?
- Je n ai plus de famille, commandant.
- Plus du tout ?
- En France, non , commandant. Plus du tout .
- D’ou viens-tu ? Comment vivais-tu à terre ? Tu travaillais ?
- Oui, commandant. Je m’étais loué dans une ferme. J’ai perdu ma mère, il y a deux ans. Je ne me souviens plus de mon père. Il est mort quand j’étais enfant.
- Et qui t’a donné envie de partir ?La mer Les voyages ? Réponds, on ne part pas comme cela, pour partir. Tu as bien une idée derrière la tête. Je t’écoute.
- Ma mère me parlait souvent, commandant d’un oncle que j’avais, un frère de mon père. De temps en temps il écrivait. C’est comme cela qu’on a su qu’il était au Brésil. Les nouvelles, les dernières que nous avons eues de lui , étaient du Maroc , de Marrakech.
- Ah je comprends ,dit le commandant. Et tu penses que tu vas le retrouver ! Tu me plais mon petit gars !
La leçon de l histoire , je vous la laisse devinez !