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Voir Mogador et mourir

Salé, le 24 Octobre 2006 à 23h30 de relevée. 

 

      Le billet de ce jour nous conte l'histoire de deux amis, un jeune homme et une jeune fille issus du même quartier à Casablanca. Tous deux décidèrent un Week - end, d’effectuer un voyage à Essaouira  pour visiter «  Mogador » et assister au festival gnawa. En décembre 2001, l’ UNESCO, a inscrit la médina d’Essaouira dans la liste prestigieuse des sites qui font partie du patrimoine de l’humanité,depuis l’un et l’autre rêvait de voir Mogador.

      Nidal ne prit dans sa besace qu’une brosse à dents, un roman, son appareil numérique et son chéquier. Nouméa dans sa sacoche prit un pyjama, sa trousse de toilette, son incontournable mp3 et une somme de  billets flambants neufs.  

      Ils arrivèrent  vers  23h  au Motel et chacun loua une chambre à part. Le matin, après une grasse matinée ils s’éveillèrent, prirent le petit déjeuner continental et quittèrent l'hôtel.

    - Let’s go Noumea ! A l’aventure ! Entonna Nidal en poussant le croassement sec et dur qui lui servait de rire.

     Ainsi la promenade  passa forcément par la belle place Moulay el Hassan., la Kasbah et le Mellah. La randonnée leur permit de voir les monuments les plus prestigieux d'Essaouira, la porte de la marine, construite en 1769,  la Skala du port, une batterie dont les canons ont été fabriqués en Espagne. Nouméa arborant ses belles lunettes, demanda à Nidal, pour illustrer ce passage de la prendre en photo, car Essaouira est jonchée de canons, un véritable Musée en plein air.

     Après la visite du port leur  aventure les mena à  la vieille ville, les murailles, les ruelles  de la médina et furent émerveillés devant les places et souks, où sont exposés des objets de marqueterie, peinture, forgerie, céramique  mais aussi la sculpture sur bois de l’arganier, un arbre unique au monde.

      Il était presque midi, quand ils arrivèrent dans une ruelle de la médina et Nouméa, lasse, éreintée proposa une pause pour pallier ses pieds non loin de bambins jouant au bas de l’escalier. Ces chérubins de quatre ans,jouaient avec un chaton .Chacun le prenait à tour de rôle pour le lancer dans l’air et le félidé tombait sur ses pattes à terre. Rebelote, un garnement le lança  en haut le faisant pivoter, et minou atterrit sur ses pattes usant son habilité . Ils restèrent émus et épatés,  devant ce spectacle morbide ;desenchantés.

-         des zigotos ! Lança Nouméa.

-         Oui des inconscients futurs ados, rétorqua Nidal.

-         Je t’apercevais regardant avec un œil d’horreur, ces voyous que maudissait ton cœur.

-         Ce jeu m’avilit, ce n est point joli. J’ai une question à te demander mie!  

-         Tout ouie mon ami.Je te vois venir, poses la  avec plaisir ,

-         Généralement la tartine beurrée tombe sur le coté tartiné. D’une manière générale comme tu l’as vu maintenant, le chat tombe toujours sur ses pattes. 

-         Oui,  où est le problème ?

-         Si l’on tartine le dos du chat, sur quel coté tombera-t-il ?

-         Arrêtes, arrêtes tes questions imagées ! Elle dit cela en tournant vers lui un visage rond, devenu rouge comme la lune, troué de ses petits yeux noirs.

       Apres cette pause, Nidal invita Nouméa à déguster au restaurant du port de fraîches sardines , devant eux grillées.

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