J’aime le soir, à vau-l’eau, errer sous la charmille.
T’accueillir, sous ces sublimes arbustes, m'amie.
Dans les allées de bouleaux pleureurs,sans larmes
Cueillir ton sublime sourire, à l’ombre des charmes
Entendre ta voix,tes murmures ou tes chansons.
Tu mettais ta main sur ma bouche, en abat-son.
Chut ! Pour taire mes déclarations , mes aveux.
Mon flux labial formait, mes désirs et vœux.
Tu pinçais tes lèvres, mais sans me dire un mot.
J'adorais!J’oubliais mes angoisses et mes maux.
Vent et feuilles de charme, chuchotent en chœur.
Notre solitude à deux, me fait palpiter le cœur !
Ces doux sons, confus, comme un bruit de galop,
Susurrent, tel serpente dans le ruisselet, l’eau !
Te amo ! Bellisima !Lahbiba ! Excuses, ce sabir.
Coquillages de mots cueillis avec joie et plaisir !
Salé, le 10 Avril 2008
Commentaires
Merci Monsieur "Grand Robert". rien que pour le terme "Sabir" je te dois des chandelles. bravo!!!