- Ton absence, laisse au cœur, une plaie vilaine.
- Vil N !
- Je pars ô bien aimée, pressante l’orange.
- L’O range !
- Ce soir, je rime enfourchant mon pégase.
- Le P gaze !
- Je t’oublierais, au cœur un soigné curage.
- Le Q rage !
- Je couperais le cordon ombilical et hernie.
- L’R nie !
- J’errerais loin, dans le fluide de l’espace.
- L’S passe !
- Je ne prononcerais jusqu’à ton nom, têtue.
- Le T tue !
- Tu regretteras, la fugue de l’esprit vif et lutin.
- L’U tint !
- Aimes donc, ce petit monde et ses verrues.
- Le V rue !
- Ceux aux cœurs en stuc, double vêtement.
- Le W te ment !
- T’offriront-ils, bouquet magnolia ou d’ixia ?
- L’X scia !
- Regardez ! Je me refuge au sein d’une hie grecque.
- A hie ? L’I grec du mystère !
- Je lui rimerais en français, des vers en grec et latin.
- Je plaisantais, reste auprès de moi, ô mon badin !
Salé, le 08.09.08