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  • Dissertation

    Salé, le31 décembre 2005 a 1h30 de relevée.
     
    Mon billet de ce dernier jour de l’an et pour finir l’année en toute beauté narrera une dissertation faite par une aimable amie. Elle devait à la manière d’Alexandre Jardin, utiliser quinze termes comme des métaphores servant à décrire le comportement ou les dispositions psychologiques d’une femme charmante qui,  unie à un jeune homme, entreprend de ranimer la flamme vacillante de l’amour conjugal au bout d un an de mariage :
    Lessiveuse –fromagerie – fox-terrier – sous-marin – girafe- bégonia-chaussette- coton-hydrophile   - paso doble  -cuiller à pot- violoncelle –goudron - paupiette rotule- doryphore.
     Sa formidable rédaction ,dont je la remercie infiniment ,fut comme suit .
     
    Elle poussa enfin la porte de son appartement et entra chez elle, après une dure journée au travail à la fromagerie*.Il n est pas encore rentré de son boulot d’ou il revenait tous les soirs avec ses habits tachés de goudron.*.Elle se sentait lasse, ça fait un bout de temps qu’ils mènent une vie plutôt misérable. Mais elle l’aime et c’est elle qui l’avait accepté malgré sa situation médiocre, parce que bien que pauvre, personne ne l’aime autant que son mari et elle en est consciente. Elle sait que si c’était en son possible, il la laisserait manqué de rien.
    Elle se laissa s’écrouler sur le divan et ferma ses yeux un moment pour reprendre son souffle. Elle commença à se souvenir du temps ou tout allait bien entre eux.  Elle l’adorait quand il la taquinait en l’appelant ma petite girafe* à cause de sa taille mais c’est plus pareil ces temps-ci, son mari n’est pas aussi prévenant et rieur comme avant à cause des problèmes d’argent qu’ils encourent. Depuis un certain temps il est contrarié  et seul* dans son monde . 
    Elle ouvra ses yeux et surprit « whisky » ,son petit fox-terrier que son mari lui avait offert durant leur lune de miel, il était sous la table en train de la regarder avec ses petits yeux câlins. Bien qu’épuisée, elle lui sourit avec plein de tendresse. Elle leva les yeux au mur et regarda les deux tableaux en points de croix qu’elle a brodé et dont elle est si fière : Le premier avec des bégonia* d’un rouge vif avec un petit doryphore* s’accrochant à ses fleurs .L’autre représentait un musicien jouant avec son violoncelle*.
    Il reste encore une heure avant l’arrivée de son mari. Il lui manquait. Elle se rappelait du temps ou tout était bien durant les premiers mois de leur mariage, ou ils pouvaient rester des tardives nuits, passant de belles soirées et parfois dansant la paso-doblé .Un beau sourire éclaira son visage fatigué en se rappelant quel merveilleux danseur son mari était. Elle eut envie de revivre une belle soirée avec l’homme de sa vie, comme avant. Elle alla à la cuisine et eut l’idée de préparer des macaronis au fromage. Elle aurait aimé préparer des paupiettes de veau  ,plat préféré , mais les moyens ne permettent pas ce luxe.
    Après une heure, la porte s’ouvra.  Son mari était sur les rotules* après une dure journée de travail. Il avait une blessure à la main, un petit accident de travail apparemment. En deux coups de cuiller à pot* elle enmena du coton hydrophile *
    qu’elle avait auparavant imbibé d’alcool pour nettoyer la blessure. En nettoyant cette dernière, elle sentit se poser sur elle le regard tendre  de son amoureux mari, elle le regarda et lui fit un sourire par douceur en l’embrassant sur le front. Elle l’aida à se débarrasser de sa chemise et aussi de ses chaussettes* pour reposer ses pieds. Elle prit les vêtements et les mit dans la lessiveuse* pour les laver plus tard.
    Pendant que son mari prenait sa douche, elle prépara le dîner mis sur la table. Il la rejoignit et ils passèrent une délicieuse nuit oubliant pour un moment la dure journée du lendemain. Ils s’aimaient, et un jour ils s’étaient juré de garder leur amour plus  fort que toutes les difficultés de la vie. fin de citation .
     
    Je promets le corrigé.
     
     
     

  • Cruciverbiste et crucifixion

    Salé le 26 Décembre 2005 à 19h30
     
    Cruciverbiste et crucifixion
     
     
    As-tu une maisonnette ou un toit ?
    Oui j ai une belle cahute sans toi !
    Tu aimes jouer avec les mots !
     Non des propos  sans maux !
    Tu joues aux échecs ou dames !
    J’abhorre l échec avec les dames !
    Tu aimes les mots croisés?
    Oui, aussi les rimes croisées!
    Tu excelles aux mots fléchés ?
    Je reste ébaubi face à l’archer !
    Ta force est  dans les mots placés !
    De grâce, je me remémore le passé!
    Ou tu es partie en hâte et pressée.
    Sur ton chemin j'allais sans paresser!
    Et les images que je vis  passer!
    Flous ,monotones et dépassées!



     



     

     

     
  • Fleurette,julienne hespéride !

                  

                  

                   Salé,le 21 /12/05 à 18h30 de relevée

                   Fleurette 


     
    Renoncule, bouton d’or, toi la fine soie !
    Arbousier et joues rouges, douce proie !
    Bruyère, lis, verte terre ou tu crois !
    Iris, arc en ciel, champs tu vêtiras !
    Arcimboldi de pinceaux oeuvrera !
    Azalée, cachou tu gaves l’odorat !
     
     Rosier, nénuphar, robinier  délice d’avettes !
    Anémone, balisier ou machaon volette !
    Baliveau, rhubarbe, magnolia, l’heureuse !
    Immortelle des jardins, myrte d’amoureuse !
    Arum, néroli, quintessence charmeuse !
    Ave minerve, cupidon ma bambocheuse !
     
    * Evette : v f abeille.

    *Arcimboldi: Peintre visagiste

     *Machaon:papillon diurne aux belles couleur,appelé aussi"grand porte queue"(sans arriere pensée)                                                                .

             


     


     


     
     
     

  • ANALPHA BETE

    Salé, le 18 Décembre 2005 à 18h30 de relevée.

     

                                                                     ANALPHA-BETE

     
     
     

    Mon billet de ce jour, sortira du quotidien .je ferais appel à Monsieur de La Fontaine et kalila wa dimna. Je donnerais donc la parole anecdotique aux bêtes .

     Deux chevaux de trait, peinaient pour tirer un charrette chargée de caisses de légumes ,de courges et de cultures maraîchères . Sous les hues de Kader le charretier , ils  souffraient ,ils haletaient tirant la langue !Le hasard faisant bien les choses , ils longeaient une ruelle  ou dans un grand espace il y avait ce jour un fantasia .

     Le duo cheval regardait avec admiration les cavaliers sur des palefrois,comme disait Daye, sur un seul rang se suivent. Ils se lancent en un galop fou a travers cette place et, debout sur leurs étriers de fer, agitant leurs longues moukahla(carabines) aux crosses damasquinées ,les lançant en l’air’ ils font retentir le ciel de sèches détonations.

    Le duo cheval entendent les cris des hommes. Les femmes poussent des youyou des hip-hop et des hourra.Les battements des tambours et de la musique !  Les coups de feu se suivent en une pétarade affolante. Ah comme on comprend cette expression :Aimer à faire parler la poudre !Ces cavaliers splendides dans leurs flottements de riches étoffes, les jambes brunes nues sur ces selles admirables, toutes brodées d’or et de soie au couleur les plus éclatantes, passent dans un tonnerre.    Chaque fois, les chefs de rang, qui ont, s’il est possible, des selles encore plus riches et des chevaux encore plus beaux que les autres, les précèdent dans ce nuage de poussière dorée. Et les lignes ,lancées en tourbillon, s’arrêtent merveilleusement, d’un coup net au bout de la place.

    Constatant cette merveille enviant les chevaux l’un dit à l’autre :

    -L’école buissonnière a fait de nous des analpha  bêtes !

     
  • camp monod

    Le 22:03 22/11/2005, vous avez écrit:

       

    Salé,le 21 Novembre 2005 à 20h de relevée.
    Mr. Le Directeur,

      En lisant votre nom, je me suis dis,pourquoi ne pas lui ecrire un
    mot.Vous allez trouver cela enigmatique! je me presente Abdou du Maroc!
      Nous eumes comme Directeur d'ecole dans un petit village ,loin de
    Rabat de 28 km, un grand homme ; MR Serra . La bourgade s'appelait à l'epoque
    "Camp Monod" .Il fut un responsable serieux,aimable et genereux avec les
    auchtones ,  grands et petits,riches ou pauvres.Madame Serra etait son assistante ,douce et sereine!
      Son fils fut notre copain de classe.Nous fumes toujours
    lui et nous deux  petits marocains gratifiés de "bons points". Ma question si
    vous le permettez,etes vous ce collegue de classe ? Je m'excuse du derangement,je sais que vous etes
    trop pris pour lire ces banalités!J'ai osé,notre ancien Directeur nous
    inculqua ce courage! Si vous l'etes manifestez vous, je vous prie!
      Ce sera une retrouveille après plusieurs Années!
                      Bien à vous !       Abdou (Salé,Maroc)

      Cette lettre a été envoyée à l'homonyme de notre ami de classe.A l'epoque,etant tout petit ma mere m interdisait de porter les pantalons longs et je ne pouvais approcher les dames avec les "shorts" .....