Cent raisons m’incitaient à m’attabler au salon de thé.
Sans raison, hardi, je scrutais les attablés avec amabilité !
Mes voisines, coquettes aux balconnets ; belles femmes.
Rayonnantes, enjouées, brillaient tout feu tout flamme.
Elles ont demandé toutes, quatre crème-tirée, au serveur.
Il s’est exécuté promptement, avec joie, grande ferveur.
Leur servant des cafés, demandant, rajout de lait voulu,
Afin d’allonger chacune, le pur nectar de café moulu.
Une dame, semblant femme jalouse, l’air vagissant,
Lui demandait de n’y verser, juste qu’un soupçon !
L’autre, une tristounette, rabougrie, plein charme.
Ajoutez-en pour moi, monsieur, une grande larme !
La troisième, romantique mielleuse, dans le sillage.
A mon ambroisie, j’aimerai y rajouter un nuage !
La quatrième hie, une gamine à l’aspect vierge,
Pour mon café serré, seul un petit doigt l’asperge !
Et Monsieur, m’adressait-il, quelle est votre fantaisie ?
De bon cœur, un cappuccino et une tarte jalousie !
Salé, le 30 Novembre 2007 à 22h de relevée
Commentaires
original, ludique et aromatisé de poésie..
bu avec delectation.
merci