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Loin du Sanatorium (fin)

 

 

Tes fourberies, j’y cédais assez.

Tes tartuferies, l’âme est blessée.

Sache ô sorcière, ô vraie Circé.

Ô tireuse de cartes, ô froissée !

A tes moult alibis ! M’affaisser ?

Nenni, je ne suis émoussé !

A tes chicaneries ! M’abaisser ?

Nenni, des salades dépassées !

A tes auto accusations faussées ?

J’évite aux baratins, de penser.

J’obvie à mon cœur, transpercée.

Oublier malheur, pour n’en pincer

Telle mère, que père a délaissé.

Je te renie ! D’Hui tu es divorcée !

 

Salé, le 09.09.10

Commentaires

  • 7h30 une jeune fille se tient chaque jour attendant son bus scolaire. Elle reçoit chaque jour un paquet de mots plaisants qu'elle se donne tant de joie a savourer pendant sa route.
    Tant de profondeur, de délicatesse et de charme.
    Deux ans après, je voulais te dire que je suis toujours une grande fanatique .

  • Merci Houda pour ces phrasés techniques, mélodiques!
    "Elle m'a demandé , si c'était bien à l'auteur qu'elle avait le plaisir de parler; puis aussitôt s'est lancée dans une longue appréciation de mon livre. Son jugement, louanges et critiques, m'a paru plus intelligent que ceux que j'ai coutume d'entendre. André Gide"

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