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  • Des chiffres et des etres

    Salé, le 31 octobre 05 à 21h de relevée.

                                                                      Des chiffres et des êtres.

    Une charmante dame, intellectuelle, d’une beauté égyptienne que j ai surnommé par le sobriquet   « Ha mou Rabi » me demanda la suite du billet « corps et graphie ». Je me plie à ses prières  pour l’accoucher sur un papier. Je souhaite que ce dit, apaisera sa curiosité notoire ! Qu’elle trouve ici la réplique intitulée «  Des chiffres et des etres ».

    Lors de la création de l’univers, le Seigneur distribua à chacun son age,son destin et son dessein. A notre ancêtre Adam, il préconisa l’age de vingt ans de vie. En quittant  le très haut , il rencontre Saint Gabriel qui lui demande l’age prescrit. Vingt lui répond Adam.

    Mais c est peu, toi qui doit veiller sur ces animaux domestiques,retourne chez le Seigneur,supplie le pour te donner davantage. Il suivit son conseil, retourna chez le très haut et sa requête fut acceptée, il doit prendre de chacun dix ans.

    Ainsi, si l’homme rendait l’âme à vingt   ans , ce serait une aubaine qu’il meurt à cet age !

    -Il prit 10 ans du cheval : 20 à 30 ans : Il est fort,il se pavane fréquentant celle-ci ,galopant et trottant  vers une autre !

    -Il prit 10 ans de l’âne : 31 à 40 ans : Un bosseur, un négrier supportant des charges . Trime avec arrache- pieds pour subvenir aux besoin de ses petits.

    -Il prit 10 ans au chien : 41 à 50 ans : Il ne cesse d’aboyer. Fermez moi ce robinet, éteignez moi ces lumières .Pardi, quels gâchis !

    -Il prit 10 ans au singe : 51 à 60 ans : Se voyant décati, pour  reprendre ses forces perdues, il se met à singer en faisant du sport et des acrobaties.

    - Voila ma chère « ha mou rabi » .Es-tu satisfaite ?

    - Hum ! Quel age –as tu ?

    - Ton ci-devant est entre le cycle de l’âne et du chien .

     Ma reflexion cultiva un beau sourire perceptible!

  • Corps et graphie.

    Salé, le 29 octobre 05 à 22h10 de relevée.

    « Celui qui me semble avoir très bien conçu la force de la coutume, qui le premier forgea ce conte, qu'une femme de village ayant appris à caresser et porter entre ses bras un veau dès l’âge de la naissance,et continuant ainsi à ce faire, gagna par l’accoutumance,que tout grand bœuf qu’il était ,elle le portait encore. Car en vérité une violente et, traîtresse maîtresse d’école que la coutume »

    Mon billet de ce soir abordera l’âge de la femme : A-t-il une explication géographique. Il me semble que oui, disséquant cet âge en premier lieu, je me garde celui de l’homme en dernier lieu.

    De 20  à 25 ans : Eve ressemble à l Afrique, la moitié est explorée, l'autre est savane et forêt vierge. De joliesse et beauté naturelle elle vêt  des habits provocants.

    De 26 à 30 ans : Une ressemblance avec l’Amérique. Bien développée, apte à l’échange commerciale avec les nantis et les aisés.

    De 31 à 35 ans : Elle ressemble a l’Inde. Chaude, femme de toilettes fines. Quiète, sereine,sage , sure de sa beauté.

    De 36 à 40 ans : Elle ressemble à la marocaine. Excelle dans les combats fleuris et dompte les lions de l’Atlas !

    De 41 à 45 ans : Elle ressemble à la France .Lente, aguerrie avec l’avance de l’âge. Elle reste un lieu désiré et fort prisé.

    De 46 à 50 ans : Elle ressemble à la Yougoslavie. Elle a perdu la guerre .Elle est handicapée par les erreurs du passé. Elle aspire à une restauration globale.  

    De 51 à 60 ans : Elle ressemble à la Russie. La grande steppe, le vaste territoire, l'insécurité des frontières .Froide comme le grenier et l’approche laisse à désirer.

    De 60 à 70 ans :Une similitude avec la Mongolie. Un brillant passé ,mais sans avenir dans le futur.

    Au de-là de 71 ans : Forte ressemblance avec l’Afghanistan .Tout le monde sait où il se trouve, mais aucun ne désire s’y rendre et s’y aventurer.

    Mon prochain billet ,pour l’égalité des sexes (Moudawana-oblige) ,traitera celui de l’homme.

    Les femmes d'abord ,par politesse ! A moi mon jus de mangue , ma muse!

               

                 

  • Rouba3iyates

    Salé ,le 28 octobre 2005 a 20h05 de relevée
     

                                            Rouba3iyates

     
     
    Samedi, tu me dis où sont tes belles lignes que j'aime !
    Dimanche, je te réponds, mes écrits servent ton thème !
    Lundi, tu rétorques, je cultive ce large et ardent sourire !
    Mardi, je réplique, tu m’es charme  délire et désir !
    Mercredi, tu me déclares, j’adore les hommes murs !
    Jeudi, je reconnais, ta connaissance et de bon augure !
    Vendredi, tu m 'annonces, je viens voir l'homme étrange !
    Samedi, je rêve, je délecte tes belles paroles mon ange !
     
    J’aurais aimé être en ta chère compagnie le lundi !
    J’aimerais t'offrir un bouquet de roses le mardi !
    Je souhaiterais te lire mes pensées le mercredi !
    J’apprécierais tes gentils commentaires le jeudi !
    Je poserais un baiser sur le grain de beauté le vendredi !
    Je savourerais ton charme ta beauté inouïe le samedi !
    Je noterais, je corrigerais mes  lignes le dimanche !
    Pour toi ,femme sereine ,joviale qui m’endimanche !
     
     
     
     
  • Le sage juge

     Salé le 23 octobre 05 à 20h20 de relevée

    Ma narration de ce jour aura pour thème l’intelligence des juges marocains d’autant , à qui je rends dans ce dit un vibrant hommage.
    Il fut une femme,du nom de " la belle  saison "  de la région de Fedala, actuellement  Mohammedia,  mariée à un richissime agriculteur qui meurt lui léguant une fortune, une fermette , du bétail et un cheval de pur sang. Les ayants droits  mineurs, elle régissait et tenait fermement la gestion du legs.
    Un jour revenant avec ses enfants du grand magasin Marjane ou elle fit des achats ramadanesques , son gardien lui annonça avec tristesse le
     vol du pur sang. Son amertume était doublement ressentie, la perte du cheval elle qui aime  "L'amazone", le joyau jouet de son fils qui se voit privé de l’affection paternel et de sa monture.
    Le lendemain  avec un ouvrier de la ferme, elle  visitait chaque jour  les souks hebdomadaires de la région. Deux semaines passèrent, elle allait  abandonner ses recherches .L ultime journée, visitant le stand des chevaux, son ouvrier Abdou, ne crut ses yeux et appela  sa   patronne  lui montrant son cheval. Elle s’approcha de plus prés, scruta, regarda la belle bête .C’était le sien. Elle dit au marchand :
    -          D’où vient ce cheval ,il est le mien et on me l’a volé il y a deux semaines ?
    -          Madame ce que vous dites là est grave, non seulement vous m’accusez, mais je trouve cela outragent !
    Pendant cet instant,son ouvrier est parti rechercher des gardes mokhaznis,à qui il leur expliqua la mésaventure de sa patronne.
    Les deux protagonistes furent conduits devant le juge, un sage hakem. Le mécréant avança que le cheval était le sien depuis des années et que ce n'est que la nécessité  qui l’a poussé à s’en séparer. La dame de son coté affirma qu'il est menteur, tricheur et voleur et que son cheval lui manquait ,et que c était un des souvenirs précieux  de son feu mari.
    Le juge entendit les deux plaignants avec une grande attention et dit au premier.
    -          Viens avec moi. Il avait mit le cheval dans une cour. Arrivés prés du cheval il lui dit.
    -          As- tu  des signes du cheval à me montrer ?
    -          La seule marque visible est ce zeste de crin blanc dans sa crinière !
    Il le fit sortir et appela la dame. Elle vint et le cheval la voyant dressa ses oreilles et poussa un hennissement de joie et de son sabot droit frappa le sol. Constatant cela le sage dit aux gardes.
    -Arrêtez moi ce voleur !
     
  • Le trousseau de clefs

    Salé, le 16 octobre 2005 à 21h de relevée.

        C’était dans un salon de thé, Eve et moi locutions de littérature, de l’amour ce vieux sujet dont nous sommes le fruit. Le dialogue avait aussi pour sujet un beau roman du 19 ème siècle.

        Un passage relate les réflexions d'un homme de cette période antique mais pleine de mystères.

    Il pensait se disant ouvrant la porte de sa maison : J’ai là dedans mon paradis bourgeois où,si je veux personne n’entre. J’ai ma femme qui m’aime, ma fille qui est belle,mes meubles auxquels je me suis habitué,j’ai ma fortune,mon repos,mon bonheur,ma paresse, mon génie et vingt générations  se sont tuées de travail jusqu’à mon père, pour que je puisse ce jour,au nom de ma race toute entière,fermer ma porte aujourd’hui. Le fait est que cette diablesse de porte là avait l’air deux fois plus fermée que les autres. Et cependant toute fermée qu’elle fut, elle va s’ouvrir devant moi !

       En débattant ce pathétique paragraphe, Eve me dit :

    -Que penses-tu de l'attitude sincère de cette personne ?

      Ma réponse fut :

    -Tout gamin j'admirais feu mon père. Il tenait à la main toujours un gros trousseau de clefs. Il était maître des céans. Etant le propriétaire de ce trousseau , qu'il faisait manipuler par un bruit, nous intimant qu’il était présent et le capitaine du navire familial. Le seul inconvenant de ce trousseau remarqué par ma mère,était les trous occasionnés !

    De nos jours, les portes,les portails,les coffres,les casiers métalliques et toutes les serrures sont ouvertes soit par mot de passe ou petite carte à puce.

    Eve , je voudrais et je veux un trousseau ,grand soit-il ! Je veux que mes poches soient trouées, en ajoutant aimablement, mais pas dans le sens péjoratif !

    Elle me rétorqua :

     - Achève ton verre de thé,tes besoins sont primitifs ,tes exigences sont trop simple !

  • Nostalgie et chagrin

    Salé le 11 septembre 2005 à 22h15 de relevée.

    Il est parfois des gens qui doutent des faits!comment les convaincre de l'histoire du pays!

    Dans le temps ,vers le début de ce siècle,un village connue mondialement pour l'abondance de phosphate.Un portugais Ribga vint ouvrir un estaminet pour les mineurs et manœuvres!

    Les travailleurs fréquentaient quotidiennement ce bar!Ribga était choyé ,honoré! Il leur offrait cette évasion et cet oubli    de soi même,des tracas du travail!Les soiffards se donnaient rendez vous chez Ribga pour  passer un beau moment accrochés au comptoir,jusqu'à l'aube surtout les nuits du samedi soir!

    Des années passèrent en symbiose,Ribga était charitable et les clients généreux!La brasserie était lieu de chants,de poésie ,un salon de culture.

    Le tenant du bar ribga de corpulence chétive, la force de l'âge et les soirées quotidiennes meurt subitement d'une crise aigue de coeur. Son jeune frère son assistant prit la relève.Sa manière de servir est conforme au défunt.

    Les citadins habitués de l'estaminet,pour se donner rendez-vous, disaient :

    -Nous serons chez khou (frère) ribga!

      Et depuis cette ville est appelée khouribga!

  • La maline

    Salé, le 08 septembre 2005 a 15h25 de relevée.(En plein journée de Ramadan,sans café ni Winston)

           L' histoire de ce jour relate celle d 'un couple vivant harmonieusement dans la région d’El jadida.

        Hadj Bouchaib, cultivateur,propriétaire d'un grand terrain ,bien travaillé et planté d 'arbres fruitiers. Des espaces sont réservés pour la semence du blé, de l' orge, du seigle et du mais. Un terroir est consacré aux beaux coteaux de  vignes pour le cépage. Une étable où sont gardées avec soins de belles vaches Néerlandaises   importées, dont la grande quantité de lait est  fournie à la coopérative régionale.

          Cette année, Hadj  Bouchaib, a fait bonne récolte et bonne recette. Sa femme bien que contente de ce résultat, craignait l’égarement de son époux. Il peut être tenté par la polygamie ,se remarier avec une plus jeune. Au fond  d’elle-même, elle sait que son mari est tant convoité par les jeunes et moins jeunes filles du patelin.

           Un jour de semaine, le moussem Moulay Abdellah approchait, elle vit son mari déambulant, de moindre humeur.Elle était triste, mais ne l affichait pas .Elle était inquiète, mais faisait la comédie .Elle dit à son mari :

          -Pourquoi, cette physionomie et cet  air de malchance ?

          -C est bientôt la fête, je m’ennuie déjà !

          -Achète-toi un beau cheval pour la fantasia. Ne m’as-tu dis pas que tu aimes ce genre de sport traditionnel?

          Deux jours après Hadj  Bouchaib  acheta un superbe cheval de race arabe ! Avec sa femme et ses enfants ils partent au moussem et y passent  deux semaines de joies et de gaieté. Il fut un cavalier tant envié et complimenté. Il dépensa ses économies et sa famille ne manqua de rien durant ces festivités. A la soirée de clôture du moussem, ils regagnent leur domicile ,contents et heureux !

         Deux mois plu tard, c' est la période des labours, des engrais, des semences et des dépenses !

    Hadj  regardait avec soupir son voisin travaillant son lopin de terre !Une vie de torture continuelle s 'empara de lui.Il regretta ses  extra du moussem. Sa femme le voit et sait qu' il est triste et dans le besoin Elle lui dit avec malice:

    - Tu n’as qu à vendre le cheval !