19488

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Courti Abdou senior - Page 6

  • Epizootie

          Salé le 11 Mars 2006 à 18h30 de relevée. 

     

                           Oiseau pandémique
                         

          l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) annonce que le monde est en phase prépandémique : la dernière étape avant la mutation du virus vers une nouvelle souche qui peut se transmettre d'homme à homme.

          Les porcs sont les animaux les plus vulnérables face à l'humain et des virus d'oiseau, qui font un lien intermédiaire entre l'humain et la grippe aviaire, la grippe d'oiseau pandémique était irréversible comme n'importe quel autre cataclysme normal, et ne s'arrêterait pas jusqu'aux mutations fortement pathogènes de souches virales les moins dangereuses. Quand s'arrêtera-t-elle? Quand des souches fortement pathogènes localisées dans les oiseaux sauvages sont transformées de nouveau en peu pathogènes selon la loi de la nature, ce qui pourrait être fait pour traiter la pandémie était des vaccinations en grande quantité, des centaines de milliers de lits de soin intensif, et les outils et les médecines nécessaires.
          En lisant cela, je me suis demandé une question ! Si les oiseaux sont dangereux, les aigles figurants sur les drapeaux de quelques pays, sont ils sains .Ou des pays comme l' Egypte ,va t’elle changer de figurant sur le fanion !
          Certes ,cette épizootie nous empechera de dire à nos amies; ma poule, ma colombe, ma tourterelle, ma caille !   Nous locuterons donc d'une autre manière pour dire des mots doux !

          Avant de terminer, j ai accouché sur papier une recherche sur les emblèmes d’anciennes et actuelles nations. A titre d’exemple, dans l’antique royaume scandinave, le Roi, grand prêtre prétendait qu’il était le petit fils de la déesse Feria, d’ou l’appellation de vendredi(Friday),raison pour laquelle ce roi portait un brassard  ou était gravé un porc.Sans oublier les vikings et l'effigie du corbeau noir sur les voiles de leurs navires   !

                                                                                                                      A suivre./.

                                                             

                                                                                                  

  • Le corrigé

     

     

    photo_002.jpg

  • Astre et Lune

    Salé, le 22 Janvier 2006 a 11h30  de relevée

     

                    Astre et lune

     

     Une rosiériste matutinale hier Samedi

     « Chui de bonne humeur » me dit.

     A quel parfum chaste et odoriférant

     Me veux-tu, ce jour ,Bouchamp

     Mourette, Fée, dis-je  motamotant

     Te rappelles –tu de nos lectures

     De « Ali et Mina » je murmure.

     Je veux tanagra, tout le temps

     Toi Célimène aux yeux marrons.

     Teint fruité, douce cueillette !

     Courtisane, ronde coquette,

     Me laissant rêveur et charette.

    Telle plume prise par la tempête !

    Le même et l’autre ,te réifier,

    Chosifier, plaire et t'aimer !

    Ces vers pour toi les rythmant

    Ce rythmailleur par moment ! 

                                                            ABDOU.

     
     

      

        

     
     
  • Dissertation

    Salé, le31 décembre 2005 a 1h30 de relevée.
     
    Mon billet de ce dernier jour de l’an et pour finir l’année en toute beauté narrera une dissertation faite par une aimable amie. Elle devait à la manière d’Alexandre Jardin, utiliser quinze termes comme des métaphores servant à décrire le comportement ou les dispositions psychologiques d’une femme charmante qui,  unie à un jeune homme, entreprend de ranimer la flamme vacillante de l’amour conjugal au bout d un an de mariage :
    Lessiveuse –fromagerie – fox-terrier – sous-marin – girafe- bégonia-chaussette- coton-hydrophile   - paso doble  -cuiller à pot- violoncelle –goudron - paupiette rotule- doryphore.
     Sa formidable rédaction ,dont je la remercie infiniment ,fut comme suit .
     
    Elle poussa enfin la porte de son appartement et entra chez elle, après une dure journée au travail à la fromagerie*.Il n est pas encore rentré de son boulot d’ou il revenait tous les soirs avec ses habits tachés de goudron.*.Elle se sentait lasse, ça fait un bout de temps qu’ils mènent une vie plutôt misérable. Mais elle l’aime et c’est elle qui l’avait accepté malgré sa situation médiocre, parce que bien que pauvre, personne ne l’aime autant que son mari et elle en est consciente. Elle sait que si c’était en son possible, il la laisserait manqué de rien.
    Elle se laissa s’écrouler sur le divan et ferma ses yeux un moment pour reprendre son souffle. Elle commença à se souvenir du temps ou tout allait bien entre eux.  Elle l’adorait quand il la taquinait en l’appelant ma petite girafe* à cause de sa taille mais c’est plus pareil ces temps-ci, son mari n’est pas aussi prévenant et rieur comme avant à cause des problèmes d’argent qu’ils encourent. Depuis un certain temps il est contrarié  et seul* dans son monde . 
    Elle ouvra ses yeux et surprit « whisky » ,son petit fox-terrier que son mari lui avait offert durant leur lune de miel, il était sous la table en train de la regarder avec ses petits yeux câlins. Bien qu’épuisée, elle lui sourit avec plein de tendresse. Elle leva les yeux au mur et regarda les deux tableaux en points de croix qu’elle a brodé et dont elle est si fière : Le premier avec des bégonia* d’un rouge vif avec un petit doryphore* s’accrochant à ses fleurs .L’autre représentait un musicien jouant avec son violoncelle*.
    Il reste encore une heure avant l’arrivée de son mari. Il lui manquait. Elle se rappelait du temps ou tout était bien durant les premiers mois de leur mariage, ou ils pouvaient rester des tardives nuits, passant de belles soirées et parfois dansant la paso-doblé .Un beau sourire éclaira son visage fatigué en se rappelant quel merveilleux danseur son mari était. Elle eut envie de revivre une belle soirée avec l’homme de sa vie, comme avant. Elle alla à la cuisine et eut l’idée de préparer des macaronis au fromage. Elle aurait aimé préparer des paupiettes de veau  ,plat préféré , mais les moyens ne permettent pas ce luxe.
    Après une heure, la porte s’ouvra.  Son mari était sur les rotules* après une dure journée de travail. Il avait une blessure à la main, un petit accident de travail apparemment. En deux coups de cuiller à pot* elle enmena du coton hydrophile *
    qu’elle avait auparavant imbibé d’alcool pour nettoyer la blessure. En nettoyant cette dernière, elle sentit se poser sur elle le regard tendre  de son amoureux mari, elle le regarda et lui fit un sourire par douceur en l’embrassant sur le front. Elle l’aida à se débarrasser de sa chemise et aussi de ses chaussettes* pour reposer ses pieds. Elle prit les vêtements et les mit dans la lessiveuse* pour les laver plus tard.
    Pendant que son mari prenait sa douche, elle prépara le dîner mis sur la table. Il la rejoignit et ils passèrent une délicieuse nuit oubliant pour un moment la dure journée du lendemain. Ils s’aimaient, et un jour ils s’étaient juré de garder leur amour plus  fort que toutes les difficultés de la vie. fin de citation .
     
    Je promets le corrigé.
     
     
     

  • Cruciverbiste et crucifixion

    Salé le 26 Décembre 2005 à 19h30
     
    Cruciverbiste et crucifixion
     
     
    As-tu une maisonnette ou un toit ?
    Oui j ai une belle cahute sans toi !
    Tu aimes jouer avec les mots !
     Non des propos  sans maux !
    Tu joues aux échecs ou dames !
    J’abhorre l échec avec les dames !
    Tu aimes les mots croisés?
    Oui, aussi les rimes croisées!
    Tu excelles aux mots fléchés ?
    Je reste ébaubi face à l’archer !
    Ta force est  dans les mots placés !
    De grâce, je me remémore le passé!
    Ou tu es partie en hâte et pressée.
    Sur ton chemin j'allais sans paresser!
    Et les images que je vis  passer!
    Flous ,monotones et dépassées!



     



     

     

     
  • Fleurette,julienne hespéride !

                  

                  

                   Salé,le 21 /12/05 à 18h30 de relevée

                   Fleurette 


     
    Renoncule, bouton d’or, toi la fine soie !
    Arbousier et joues rouges, douce proie !
    Bruyère, lis, verte terre ou tu crois !
    Iris, arc en ciel, champs tu vêtiras !
    Arcimboldi de pinceaux oeuvrera !
    Azalée, cachou tu gaves l’odorat !
     
     Rosier, nénuphar, robinier  délice d’avettes !
    Anémone, balisier ou machaon volette !
    Baliveau, rhubarbe, magnolia, l’heureuse !
    Immortelle des jardins, myrte d’amoureuse !
    Arum, néroli, quintessence charmeuse !
    Ave minerve, cupidon ma bambocheuse !
     
    * Evette : v f abeille.

    *Arcimboldi: Peintre visagiste

     *Machaon:papillon diurne aux belles couleur,appelé aussi"grand porte queue"(sans arriere pensée)                                                                .

             


     


     


     
     
     

  • ANALPHA BETE

    Salé, le 18 Décembre 2005 à 18h30 de relevée.

     

                                                                     ANALPHA-BETE

     
     
     

    Mon billet de ce jour, sortira du quotidien .je ferais appel à Monsieur de La Fontaine et kalila wa dimna. Je donnerais donc la parole anecdotique aux bêtes .

     Deux chevaux de trait, peinaient pour tirer un charrette chargée de caisses de légumes ,de courges et de cultures maraîchères . Sous les hues de Kader le charretier , ils  souffraient ,ils haletaient tirant la langue !Le hasard faisant bien les choses , ils longeaient une ruelle  ou dans un grand espace il y avait ce jour un fantasia .

     Le duo cheval regardait avec admiration les cavaliers sur des palefrois,comme disait Daye, sur un seul rang se suivent. Ils se lancent en un galop fou a travers cette place et, debout sur leurs étriers de fer, agitant leurs longues moukahla(carabines) aux crosses damasquinées ,les lançant en l’air’ ils font retentir le ciel de sèches détonations.

    Le duo cheval entendent les cris des hommes. Les femmes poussent des youyou des hip-hop et des hourra.Les battements des tambours et de la musique !  Les coups de feu se suivent en une pétarade affolante. Ah comme on comprend cette expression :Aimer à faire parler la poudre !Ces cavaliers splendides dans leurs flottements de riches étoffes, les jambes brunes nues sur ces selles admirables, toutes brodées d’or et de soie au couleur les plus éclatantes, passent dans un tonnerre.    Chaque fois, les chefs de rang, qui ont, s’il est possible, des selles encore plus riches et des chevaux encore plus beaux que les autres, les précèdent dans ce nuage de poussière dorée. Et les lignes ,lancées en tourbillon, s’arrêtent merveilleusement, d’un coup net au bout de la place.

    Constatant cette merveille enviant les chevaux l’un dit à l’autre :

    -L’école buissonnière a fait de nous des analpha  bêtes !

     
  • camp monod

    Le 22:03 22/11/2005, vous avez écrit:

       

    Salé,le 21 Novembre 2005 à 20h de relevée.
    Mr. Le Directeur,

      En lisant votre nom, je me suis dis,pourquoi ne pas lui ecrire un
    mot.Vous allez trouver cela enigmatique! je me presente Abdou du Maroc!
      Nous eumes comme Directeur d'ecole dans un petit village ,loin de
    Rabat de 28 km, un grand homme ; MR Serra . La bourgade s'appelait à l'epoque
    "Camp Monod" .Il fut un responsable serieux,aimable et genereux avec les
    auchtones ,  grands et petits,riches ou pauvres.Madame Serra etait son assistante ,douce et sereine!
      Son fils fut notre copain de classe.Nous fumes toujours
    lui et nous deux  petits marocains gratifiés de "bons points". Ma question si
    vous le permettez,etes vous ce collegue de classe ? Je m'excuse du derangement,je sais que vous etes
    trop pris pour lire ces banalités!J'ai osé,notre ancien Directeur nous
    inculqua ce courage! Si vous l'etes manifestez vous, je vous prie!
      Ce sera une retrouveille après plusieurs Années!
                      Bien à vous !       Abdou (Salé,Maroc)

      Cette lettre a été envoyée à l'homonyme de notre ami de classe.A l'epoque,etant tout petit ma mere m interdisait de porter les pantalons longs et je ne pouvais approcher les dames avec les "shorts" .....                         



     

  • OBOLE

    Salé, le 30 Novembre 2005 à 20h de relevée .        
                     O B O L E

    Etoile du soir, que je te scrute en délice.


     

    Tu es ma félicité, mon  astre et délice.


     

    Tu es ma grande douceur, l’ange chérubin.


     

    Près de toi, je me sens un petit chérubin.


     

    Etoile, brillante, scintillante amourette.


     

    Je cueille le matin, un bouquet d’amourette,


     

    Que je  tends des  mains telle une chandelle !


     

    Hardi, de brûler les deux bouts de la chandelle !


     

    Je ne ferais pas mon étrenne par caprice !


     Mon obole, serait d’humeur et un caprice !
  • Chapeau bas

     Salé,le 21 Novembre 2005 a 18h30 de relevée.

      CHAPEAU  BAS    

    Un soir, mon ange soyeusement me dit !

    Poétises moi des iambes pour moi pardi !

    Je fais appel à ma muse et j’embellis !

    Cet alexandrin pour ma belle joviale !

    Ma volupté, ma douce, ma cordiale !

    L’Eve que  nul peintre  n’a pu ressortir !

    Que nul crayon,ni plume n’a pu décrire !

    Trois fois heureux ton noble et charmant père !

    Trois fois heureuse ta vénérable mère !

    Chapeau très bas , amourette et dulcinée !

    Héroïne de mes pensées et ma destinée 

  • L'altruisme

            

                  Salé, le 16 novembre 05 à 16h15 de relevée.

        Le Maroc compte environ 13.7% de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en 2004. Cette population démunie comprend 1,5 à 2 millions d’enfants, d’où l’importance et l’urgence d’actions sociales visant cette catégorie très sensible et très vulnérable. En effet, en accordant une priorité très élevée à l’enfance défavorisée, l’Etat participe effectivement à la lutte contre la pauvreté et les disparités sociales. 

          Pour participer à la prise en charge de ces enfants,l’etat mis à leur disposition 702 centres d’éducation et de formation profitant, notamment aux jeunes filles (65.196 bénéficiaires), 252 jardins d’enfants et une cinquantaine d’établissements pour la formation et l’insertion des élèves en rupture de scolarité. Ainsi, Le Maroc dispose actuellement d’un réseau de 1515 centres à travers le Royaume. 

        Mon billet de ce jour relatera une historiette que je racontais à mes enfants chéris tout petits. Par ce conte, je leur initier l’altruisme et l’amour du prochain. Voici l’histoire :

         Il était  une fois deux fourmis en quête de nourritures  à emporter à la fourmilière, l’une fit un faux pas, tomba dans une marre. La peur s’empara de sa compagne et ne savait que faire, pour répondre à  son appel :

        -Au secours, à l’aide ! Je me noie ! En s’accrochant à un brin de bois en guise de bouée de sauvetage.

          Prenant son courage des deux mains, elle scruta l’alentour, ne vit aucun moyen pour la secourir hormis, un porc qui se barbouillait dans une marre mitoyenne, il a plu des cordes la nuit ! 

         Promptement elle se porte vers lui et le supplie aimablement :

    -    Monsieur pourceau, tirelire des enfants,  donnez-moi un peu de crin pour filer une cordelette afin de sauver ma sœur qui par inadvertance et malchance, se noie et va périr !

    -    Oui laborieuse, je me plierais à tes prières, si tu peux m’apporter des glands de ce chêne vert !

         Elle se dirigea au vert chêne  et l’implora :

    -   Madame cupulifère ! Vous qui etes généreuse en ombrage, en liège et en fruits, je voudrais des glands à offrir au goret, pour obtenir du crin dont j’ai besoin,  pour secourir une sinistrée ! 

    -   Avec plaisir, lui répondit-elle, mais je souhaiterais que tu demandes au corbeau de délaisser mes branches !

         Elle s’adressa pitoyablement à l’oiseau noir :

    -   Maître corbeau, Oh corps beau, sans  flatterie, auriez –vous la gentillesse d’évacuer ces branches afin que ce chêne me fournisse des glands à offrir au porcelet, pour me donner du crin de la cordelette pouvant secourir ma sœur en perdition !

    -   Votre désir m’est  ordre, conseillère de la cigale ! Mais pourriez-vous-me  procurer des grains de riz de ce champ fleuri !

       Elle s’en alla prier la rizière la suppliant :

    -   Monsieur remède  du béribéri, sauveur des petits ! humblement, pour sauver une vie en détresse, donnez-moi une poignée de riz, le temps presse !

    -   Oui celle qui recommanda à ses semblables, voyant venir Soliman le magnifique, de rentrer au logis leur évitant d’être piétinées  par ses soldats. Dites au rat de cesser d’essoucher mes radicelles organes de ma survie !          

      Haletante, d’une voix tremblante, elle s’adressa au rongeur :

    -   Sage rat, qui n’est ni ladre, ni avare, ni radin ! je vous saurai reconnaissant d’éviter d’extirper les pivots riziers, c’est pour aider une victime !

    -  Vœu exaucé, si tu m’abreuvais du lait frais ! 

       Entendant cette réponse prometteuse, elle accosta hâtivement la vache ci prés et lui susurra :

    -  Noble dame vache souriante, vous qu’adorent garçons et fillettes ! Permettez-moi de traire un pot de lait pour sustenter un rongeur. La vie d’une soeurette dépend de ce bol de lait !

    -  Oui studieuse fourmi ! je veux bien vous  rendre ce service ! Mais herborise moi d’une brassée de luzerne cueillie de ce beau pré !    

     Vivement elle désherba une gerbe fourragère, la remit devant la laitière.         Elle trait les pis, accueillit le lait dans une cruche. Elle remercia madame taureau, se dirigea vers  le rongeur. Ce dernier lui promit de ne plus décimer. La rizière lui fit l’aumône d’une poignée de riz .Elle  lui rendit grâce, et l’offrit à l’oiseau noir, qui réceptionnant les grains, d’un coup d’aile vola, quittant le chêne, qui laissa tomber des glands verts et  mûrs. Reconnaissante, elle joint le cochonnet qui, regarda goulûment les cupules, épila des crins de son  encolure. Elle en  façonna  une longe qu’elle jeta en direction de la naufragée désespérée qui s’y accrocha corps et âme.                                                                                                                                     

     Sauvée in extremis, les pieds sur la berge de la marre, elle remercie sa consoeur de son assistance. S’embrassant, s’épaulant, ivres de joie elles quittèrent le lieux pour se réfugier dans la fourmilière !   

  • Kif-kif !

    Salé, le 13 novembre 05 à 11h20 de relevée.

    KIF-KIF

    Toute conversation cache comme l’iceberg sa partie immergée, une sous conversation ,fait de mouvements indéfinissables de réactions aigues d’interférence à peine perceptible, que notre sensibilité capte comme un dauphin,des ultras sons. Il y a ce qui est dit et entendu,ce qui n’est pas toujours concordant à ce qui  est entendu.
     
      Sans faire le coq-à-l’âne ,de mémoire,je citerais un écrit de François  Maspero  sur l’histoire du Maroc  « Un seul point qui permet de parler d’une particularité Marocaine au 19 siècle : c’est le fait que l’usage de la cigarette est pratiquement inconnu jusqu’en 1900.Le tabac en feuille a été connu au Maroc depuis le 16 eme siècle à cause des relations avec les ibériques, le Sahara connaissait bien l’usage du tabac,dans une ville du nord comme Tétouan  on prisait, mais la cigarette était inconnue , Colville n’a pu trouver qu’en voisinage de l’Algérie et de Foulcauld avait remarqué que seuls les juifs en usaient. En 1886, le sultan fit détruire les stocks de tabac après avoir consulté les alims. »  
    Cela dit, la tabac fut banni est interdit aux autochtones. Aujourd’hui, mon billet relatera une historiette , similaire d’une " locution familiale " entre un couple du pays.
     
        Drahmane était un sans-filiste de chasse, habitant un petit village. Un dimanche  il part en braconnage. C’était un jour sans , après quatre heures de battue ,il allait revenir bredouille ,lui qui avait reçu en étrenne une belle gibecière d’un cousin de l’Hexagone .La longue marche ,l’avait épuisé,fatigué,quand du talus touffu et dru surgit un sanglier. L’apercevant  venir en sa direction, sentant le danger approcher,il épaula illico -presto son fusil ,pointa le collimateur ,visa et tira sa chevrotine .Le solitaire s’affaissa ,tomba raide mort. Drahmane sauvé, content traîna lourdement la proie vers sa voiture, la coffra et regagna sa demeure ,heureux de sa braconne .
        A Rabia, son épouse, il annonce son arrivée et dit :
    -Nous allons nous gaver de viande Dame, prépare nous un barbecue   et des tournes brochettes !
    -  As-tu fait le complet aujourd’hui? As-tu trouvé un lieu giboyeux ?
    -Non ! Cette fois –ci, c’est un sanglier. Au juste, veux –tu me prendre un portrait avec ce carnassier, amène l’appareil, pour  graver l’evènement !
     Dame ne souffla mot. Après un instant de désarroi, s’intéressant à cette curieuse proie, lui dit :
    -As-tu vu un musulman consommer la viande porcine ? C’est illicite et défendue !
    -Que dis-tu là mégère apprivoisée ! Mais c est un sanglier et non un porc,c’est un solitaire !
    -Non, Drahmane, tu te trompes, dit Rabia en avalant sa salive. Consulte l’avis de notre alim prédicateur du village. Le sanglier est un: hallouf , un porc sauvage !
       Sans attendre,Drahmane sort  et part chez le alim à qui il raconta son histoire.
    -Madame a raison , lui affirma-t-il. Le sanglier est de race porcine  , sa viande est prohibée pour les musulmans !C’est haram !
      Confus,deprimé ,de retour il entra dans «  l’auberge de la gaieté » guinguette du village et s’adressa à madame Brajeul Ginette ,la tenante de l’estaminet ;
    -Bousoir mdame ! moi chassé un grand sanglier. Nous pas manger le cochon. Moi vouloir le vendre pour vous mdame, donnez ce que vous vouloir donner !
    -D’accord Drahman !j’ai confiance en toi !Marché conclu ,va l’apporter ,en lui remettant un billet de 100 dh.
    Il s’acquitta de sa traction commerciale ,remit la bête à la patronne ! De retour il rencontra un agriculteur qui revenait du marché ! l ’ânée ,de figues fraîches, noires et blanches,juteuses ne fut vendue et le vendeur retournait  tristement chez lui,mécontent de la mévente.
    Drahman,l’approcha, l’apostropha lui disant :
    - C' est combien ces deux sparteries de karmouss (figues) ?
    - Au marché  ,répond le vieux  marchand, celui qui offrit le prix,ne l’a pris !Mais dites le votre pari.,Je ne veux aucunement retourner  à ma hutte avec ces douces urticacées. Demain je m’en vas vendre des figues barbaries !
    - A fortiori , je vous offre 100 dh ,c’ est tout ce que je possède  en ce moment !
    - Soit, marché conclu,vous etes  preneur !
      Content de son achat, il rentre à la maisonnette  et annonça de nouveau à Rabia :
    - Voila, je me suis débarrassé de l’interdit. J’ai acheté pour nous des denrées que voiçi !
    - Mais d’où as-tu cet argent pour l emplette de cette grande quantité de karmouss ?
    - J’ai vendu le sanglier à madame Ginette. Avec ce viatique j’ai acheté cette acquisition !
    - Mais la quintessence de cette prise émane de  l’argent du sanglier, c’est la même chose ! C’est kif-kif, hallouf- karmouss ! Retourne consulter l’alim !

    De nouveau il ressort demander l’avis du prédicateur. L’alim lui dit alors :

    - Madame a tout à fait raison, c’est kif-kif , hallouf-karmouss! 


     

  • Remerciements

    Salé,le 7 Novembre 2005 à 17h de relevée.

        Une pensée sincère,chaleureuse et profonde pour Mlle Farah!
       Mes hommages aussi ,pour cette lectrice et visiteuse assidue.Vos commentaires me vont droit au coeur.                Charmé,ému par vos encouragements!  

  • Des chiffres et des etres

    Salé, le 31 octobre 05 à 21h de relevée.

                                                                      Des chiffres et des êtres.

    Une charmante dame, intellectuelle, d’une beauté égyptienne que j ai surnommé par le sobriquet   « Ha mou Rabi » me demanda la suite du billet « corps et graphie ». Je me plie à ses prières  pour l’accoucher sur un papier. Je souhaite que ce dit, apaisera sa curiosité notoire ! Qu’elle trouve ici la réplique intitulée «  Des chiffres et des etres ».

    Lors de la création de l’univers, le Seigneur distribua à chacun son age,son destin et son dessein. A notre ancêtre Adam, il préconisa l’age de vingt ans de vie. En quittant  le très haut , il rencontre Saint Gabriel qui lui demande l’age prescrit. Vingt lui répond Adam.

    Mais c est peu, toi qui doit veiller sur ces animaux domestiques,retourne chez le Seigneur,supplie le pour te donner davantage. Il suivit son conseil, retourna chez le très haut et sa requête fut acceptée, il doit prendre de chacun dix ans.

    Ainsi, si l’homme rendait l’âme à vingt   ans , ce serait une aubaine qu’il meurt à cet age !

    -Il prit 10 ans du cheval : 20 à 30 ans : Il est fort,il se pavane fréquentant celle-ci ,galopant et trottant  vers une autre !

    -Il prit 10 ans de l’âne : 31 à 40 ans : Un bosseur, un négrier supportant des charges . Trime avec arrache- pieds pour subvenir aux besoin de ses petits.

    -Il prit 10 ans au chien : 41 à 50 ans : Il ne cesse d’aboyer. Fermez moi ce robinet, éteignez moi ces lumières .Pardi, quels gâchis !

    -Il prit 10 ans au singe : 51 à 60 ans : Se voyant décati, pour  reprendre ses forces perdues, il se met à singer en faisant du sport et des acrobaties.

    - Voila ma chère « ha mou rabi » .Es-tu satisfaite ?

    - Hum ! Quel age –as tu ?

    - Ton ci-devant est entre le cycle de l’âne et du chien .

     Ma reflexion cultiva un beau sourire perceptible!

  • Corps et graphie.

    Salé, le 29 octobre 05 à 22h10 de relevée.

    « Celui qui me semble avoir très bien conçu la force de la coutume, qui le premier forgea ce conte, qu'une femme de village ayant appris à caresser et porter entre ses bras un veau dès l’âge de la naissance,et continuant ainsi à ce faire, gagna par l’accoutumance,que tout grand bœuf qu’il était ,elle le portait encore. Car en vérité une violente et, traîtresse maîtresse d’école que la coutume »

    Mon billet de ce soir abordera l’âge de la femme : A-t-il une explication géographique. Il me semble que oui, disséquant cet âge en premier lieu, je me garde celui de l’homme en dernier lieu.

    De 20  à 25 ans : Eve ressemble à l Afrique, la moitié est explorée, l'autre est savane et forêt vierge. De joliesse et beauté naturelle elle vêt  des habits provocants.

    De 26 à 30 ans : Une ressemblance avec l’Amérique. Bien développée, apte à l’échange commerciale avec les nantis et les aisés.

    De 31 à 35 ans : Elle ressemble a l’Inde. Chaude, femme de toilettes fines. Quiète, sereine,sage , sure de sa beauté.

    De 36 à 40 ans : Elle ressemble à la marocaine. Excelle dans les combats fleuris et dompte les lions de l’Atlas !

    De 41 à 45 ans : Elle ressemble à la France .Lente, aguerrie avec l’avance de l’âge. Elle reste un lieu désiré et fort prisé.

    De 46 à 50 ans : Elle ressemble à la Yougoslavie. Elle a perdu la guerre .Elle est handicapée par les erreurs du passé. Elle aspire à une restauration globale.  

    De 51 à 60 ans : Elle ressemble à la Russie. La grande steppe, le vaste territoire, l'insécurité des frontières .Froide comme le grenier et l’approche laisse à désirer.

    De 60 à 70 ans :Une similitude avec la Mongolie. Un brillant passé ,mais sans avenir dans le futur.

    Au de-là de 71 ans : Forte ressemblance avec l’Afghanistan .Tout le monde sait où il se trouve, mais aucun ne désire s’y rendre et s’y aventurer.

    Mon prochain billet ,pour l’égalité des sexes (Moudawana-oblige) ,traitera celui de l’homme.

    Les femmes d'abord ,par politesse ! A moi mon jus de mangue , ma muse!

               

                 

  • Rouba3iyates

    Salé ,le 28 octobre 2005 a 20h05 de relevée
     

                                            Rouba3iyates

     
     
    Samedi, tu me dis où sont tes belles lignes que j'aime !
    Dimanche, je te réponds, mes écrits servent ton thème !
    Lundi, tu rétorques, je cultive ce large et ardent sourire !
    Mardi, je réplique, tu m’es charme  délire et désir !
    Mercredi, tu me déclares, j’adore les hommes murs !
    Jeudi, je reconnais, ta connaissance et de bon augure !
    Vendredi, tu m 'annonces, je viens voir l'homme étrange !
    Samedi, je rêve, je délecte tes belles paroles mon ange !
     
    J’aurais aimé être en ta chère compagnie le lundi !
    J’aimerais t'offrir un bouquet de roses le mardi !
    Je souhaiterais te lire mes pensées le mercredi !
    J’apprécierais tes gentils commentaires le jeudi !
    Je poserais un baiser sur le grain de beauté le vendredi !
    Je savourerais ton charme ta beauté inouïe le samedi !
    Je noterais, je corrigerais mes  lignes le dimanche !
    Pour toi ,femme sereine ,joviale qui m’endimanche !
     
     
     
     
  • Le sage juge

     Salé le 23 octobre 05 à 20h20 de relevée

    Ma narration de ce jour aura pour thème l’intelligence des juges marocains d’autant , à qui je rends dans ce dit un vibrant hommage.
    Il fut une femme,du nom de " la belle  saison "  de la région de Fedala, actuellement  Mohammedia,  mariée à un richissime agriculteur qui meurt lui léguant une fortune, une fermette , du bétail et un cheval de pur sang. Les ayants droits  mineurs, elle régissait et tenait fermement la gestion du legs.
    Un jour revenant avec ses enfants du grand magasin Marjane ou elle fit des achats ramadanesques , son gardien lui annonça avec tristesse le
     vol du pur sang. Son amertume était doublement ressentie, la perte du cheval elle qui aime  "L'amazone", le joyau jouet de son fils qui se voit privé de l’affection paternel et de sa monture.
    Le lendemain  avec un ouvrier de la ferme, elle  visitait chaque jour  les souks hebdomadaires de la région. Deux semaines passèrent, elle allait  abandonner ses recherches .L ultime journée, visitant le stand des chevaux, son ouvrier Abdou, ne crut ses yeux et appela  sa   patronne  lui montrant son cheval. Elle s’approcha de plus prés, scruta, regarda la belle bête .C’était le sien. Elle dit au marchand :
    -          D’où vient ce cheval ,il est le mien et on me l’a volé il y a deux semaines ?
    -          Madame ce que vous dites là est grave, non seulement vous m’accusez, mais je trouve cela outragent !
    Pendant cet instant,son ouvrier est parti rechercher des gardes mokhaznis,à qui il leur expliqua la mésaventure de sa patronne.
    Les deux protagonistes furent conduits devant le juge, un sage hakem. Le mécréant avança que le cheval était le sien depuis des années et que ce n'est que la nécessité  qui l’a poussé à s’en séparer. La dame de son coté affirma qu'il est menteur, tricheur et voleur et que son cheval lui manquait ,et que c était un des souvenirs précieux  de son feu mari.
    Le juge entendit les deux plaignants avec une grande attention et dit au premier.
    -          Viens avec moi. Il avait mit le cheval dans une cour. Arrivés prés du cheval il lui dit.
    -          As- tu  des signes du cheval à me montrer ?
    -          La seule marque visible est ce zeste de crin blanc dans sa crinière !
    Il le fit sortir et appela la dame. Elle vint et le cheval la voyant dressa ses oreilles et poussa un hennissement de joie et de son sabot droit frappa le sol. Constatant cela le sage dit aux gardes.
    -Arrêtez moi ce voleur !
     
  • Le trousseau de clefs

    Salé, le 16 octobre 2005 à 21h de relevée.

        C’était dans un salon de thé, Eve et moi locutions de littérature, de l’amour ce vieux sujet dont nous sommes le fruit. Le dialogue avait aussi pour sujet un beau roman du 19 ème siècle.

        Un passage relate les réflexions d'un homme de cette période antique mais pleine de mystères.

    Il pensait se disant ouvrant la porte de sa maison : J’ai là dedans mon paradis bourgeois où,si je veux personne n’entre. J’ai ma femme qui m’aime, ma fille qui est belle,mes meubles auxquels je me suis habitué,j’ai ma fortune,mon repos,mon bonheur,ma paresse, mon génie et vingt générations  se sont tuées de travail jusqu’à mon père, pour que je puisse ce jour,au nom de ma race toute entière,fermer ma porte aujourd’hui. Le fait est que cette diablesse de porte là avait l’air deux fois plus fermée que les autres. Et cependant toute fermée qu’elle fut, elle va s’ouvrir devant moi !

       En débattant ce pathétique paragraphe, Eve me dit :

    -Que penses-tu de l'attitude sincère de cette personne ?

      Ma réponse fut :

    -Tout gamin j'admirais feu mon père. Il tenait à la main toujours un gros trousseau de clefs. Il était maître des céans. Etant le propriétaire de ce trousseau , qu'il faisait manipuler par un bruit, nous intimant qu’il était présent et le capitaine du navire familial. Le seul inconvenant de ce trousseau remarqué par ma mère,était les trous occasionnés !

    De nos jours, les portes,les portails,les coffres,les casiers métalliques et toutes les serrures sont ouvertes soit par mot de passe ou petite carte à puce.

    Eve , je voudrais et je veux un trousseau ,grand soit-il ! Je veux que mes poches soient trouées, en ajoutant aimablement, mais pas dans le sens péjoratif !

    Elle me rétorqua :

     - Achève ton verre de thé,tes besoins sont primitifs ,tes exigences sont trop simple !

  • Nostalgie et chagrin

    Salé le 11 septembre 2005 à 22h15 de relevée.

    Il est parfois des gens qui doutent des faits!comment les convaincre de l'histoire du pays!

    Dans le temps ,vers le début de ce siècle,un village connue mondialement pour l'abondance de phosphate.Un portugais Ribga vint ouvrir un estaminet pour les mineurs et manœuvres!

    Les travailleurs fréquentaient quotidiennement ce bar!Ribga était choyé ,honoré! Il leur offrait cette évasion et cet oubli    de soi même,des tracas du travail!Les soiffards se donnaient rendez vous chez Ribga pour  passer un beau moment accrochés au comptoir,jusqu'à l'aube surtout les nuits du samedi soir!

    Des années passèrent en symbiose,Ribga était charitable et les clients généreux!La brasserie était lieu de chants,de poésie ,un salon de culture.

    Le tenant du bar ribga de corpulence chétive, la force de l'âge et les soirées quotidiennes meurt subitement d'une crise aigue de coeur. Son jeune frère son assistant prit la relève.Sa manière de servir est conforme au défunt.

    Les citadins habitués de l'estaminet,pour se donner rendez-vous, disaient :

    -Nous serons chez khou (frère) ribga!

      Et depuis cette ville est appelée khouribga!

  • La maline

    Salé, le 08 septembre 2005 a 15h25 de relevée.(En plein journée de Ramadan,sans café ni Winston)

           L' histoire de ce jour relate celle d 'un couple vivant harmonieusement dans la région d’El jadida.

        Hadj Bouchaib, cultivateur,propriétaire d'un grand terrain ,bien travaillé et planté d 'arbres fruitiers. Des espaces sont réservés pour la semence du blé, de l' orge, du seigle et du mais. Un terroir est consacré aux beaux coteaux de  vignes pour le cépage. Une étable où sont gardées avec soins de belles vaches Néerlandaises   importées, dont la grande quantité de lait est  fournie à la coopérative régionale.

          Cette année, Hadj  Bouchaib, a fait bonne récolte et bonne recette. Sa femme bien que contente de ce résultat, craignait l’égarement de son époux. Il peut être tenté par la polygamie ,se remarier avec une plus jeune. Au fond  d’elle-même, elle sait que son mari est tant convoité par les jeunes et moins jeunes filles du patelin.

           Un jour de semaine, le moussem Moulay Abdellah approchait, elle vit son mari déambulant, de moindre humeur.Elle était triste, mais ne l affichait pas .Elle était inquiète, mais faisait la comédie .Elle dit à son mari :

          -Pourquoi, cette physionomie et cet  air de malchance ?

          -C est bientôt la fête, je m’ennuie déjà !

          -Achète-toi un beau cheval pour la fantasia. Ne m’as-tu dis pas que tu aimes ce genre de sport traditionnel?

          Deux jours après Hadj  Bouchaib  acheta un superbe cheval de race arabe ! Avec sa femme et ses enfants ils partent au moussem et y passent  deux semaines de joies et de gaieté. Il fut un cavalier tant envié et complimenté. Il dépensa ses économies et sa famille ne manqua de rien durant ces festivités. A la soirée de clôture du moussem, ils regagnent leur domicile ,contents et heureux !

         Deux mois plu tard, c' est la période des labours, des engrais, des semences et des dépenses !

    Hadj  regardait avec soupir son voisin travaillant son lopin de terre !Une vie de torture continuelle s 'empara de lui.Il regretta ses  extra du moussem. Sa femme le voit et sait qu' il est triste et dans le besoin Elle lui dit avec malice:

    - Tu n’as qu à vendre le cheval !